lundi 4 juillet 2011

Dans quelques jours sortira l'ultime volet de la saga Harry Potter en film. C'est l'occasion de revenir sur ces livres et ces films sans lesquels je serai certainement une autre personne aujourd'hui.

Harry Potter à l'école des sorciers est le livre qui m'a donné envie de devenir bibliothécaire. J'avais alors neuf ans, nous étions en 1998. Je me revois encore le tenir dans mes mains au milieu du jardin, ne pouvant pas m'arrêter de dévorer page après page. Je n'avais pas exactement l'âge du sorcier, mais j'ai quand même grandi avec lui.

Il y a trois ans est sorti le dernier tome, je suis allée à la FNAC pour l'acheter à minuit comme tout bon fanatique qui se respecte, et j'ai pas réalisé sur le coup que c'était le dernier, qu'il n'y en aurait plus d'autre.

Mais je suis tombée tout à l'heure sur une vidéo des acteurs des huit films adaptés de la saga qui se disent aurevoir après dix ans de tournage et là, j'ai réalisé que bientôt, ça serait vraiment fini. Alors bien sûr je pourrais les relire et les revoir encore et encore, mais l'histoire est terminée (bon, si vous voulez on parle de Pottermore, mais c'est pas pareil)

Je fais partie de ces personnes qu'Harry Potter a marqué au fer rouge. J'étais VRAIMENT fanatique, du genre à regarder tous les jours sur internet (à l'époque on était encore au 56K) les fan arts, les potterfictions, à guetter et découper les magazines, j'avais à peu près 120 posters et cartes postales d'Harry Potter et surtout, je ne pensais qu'à ça. Toute la journée. Je respirai pour Harry Potter, pour cet univers que je me représentais parfaitement, j'aurais donné n'importe quoi pour que ça existe.

Chez moi, il y a une vingtaine de cahiers grand format remplis de potterfictions remplies à la main. Sous mon bureau de gamine, il y a une photo de Tom Felton/Draco Malfoy collée. La misère, oui. Mais c'est aussi grâce à Harry Potter que j'ai pu développer un amour pour l'imaginaire et le jeu de rôle qui sont mes loisirs favoris aujourd'hui. C'est aussi grâce à Harry Potter que je me suis essayée à l'écriture.

Il serait trop long de déballer ici à quel point ces livres ont changé ma vie, à quel point ils ont participé à ma construction en tant qu'adolescente et même en tant que femme. Alors le 13 juillet quand j'irai voir le dernier volet des adaptations (que j'avais vomies à l'époque, que je regarde agréablement aujourd'hui), beh je verserai une petite larme à ma jeunesse envolée. C'est niais peut-être, mais je suis sûre que je serai pas la seule.